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Journal d'un nomade

Restless, shifting, fugacious as time itself is a certain vast bulk of the population of the red brick district of the lower West Side. Homeless, they have a hundred homes. They flit from furnished room to furnished room, transients forever - transients in abode, transients in heart and mind. They sing "Home, Sweet Home" in ragtime; they carry their lares et penates in a bandbox; their vine is entwined about a picture hat; a rubber plant is their fig tree. (O. Henry)

Un psy m’éclaire sur mes repères

En mai 2006, j’ai rencontré à Toronto un ami psychiatre de Sousse, la ville où j’habitais avant mon départ pour le Canada. Je lui ai demandé : comment l’être humain s’adapte-t-il au changement de lieu ? Comment se fait-il que je ne me sens dépaysé ni à Brême (Allemagne), ni à Perugia (Italie), ni à Montréal , ni à La Haye, aux Pays-Bas.

Il m’a expliqué que le cerveau humain est toujours à la recherche de son équilibre (homéostasie). Pour fonctionner normalement, nous avons besoin de repères, de constantes. D’ailleurs, ces repères sont les fondements de la santé mentale. C’est comme un fil invisible qui lie le passé d’une personne avec son présent et son futur.

Ces repères changent d’une personne à une autre. Par exemple, il me suffit de jogger dans les rues d’une ville pour devenir familier avec elle. Donc, le jogging me lie à moi-même et à la ville où j’habite. À part le jogging, j’ai d’autres repères quotidiens : deux tasses de café fort le matin, un peu de musique arabe ou occidentale, un livre et/ou une revue à dévorer, quelques bières le soir, une activité sportive pour calmer mes nerfs, une lecture "légère" avant le sommeil etc.

 

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